C’est une visite inédite. Saleh al-Arouri, le vice-président du bureau politique du Hamas et placé sur la liste noire d’Israël est arrivé ce jeudi 2 août au soir dans la bande de Gaza pour une visite de trois jours, à la tête d’une délégation chargée de négocier avec la branche locale du mouvement islamiste la réconciliation entre le Fatah et le Hamas, mais aussi la levée du blocus israélien.
Ces pourparlers indirects avec l’Etat hébreu pourraient se conclure par un échange de prisonniers ainsi que par un cessez-le-feu permanent. Une aubaine pour une bande de Gaza qui est depuis des mois au bord de la guerre. Mais le plus ardu sera certainement d’aboutir à un nouveau processus de réconciliation entre le Fatah et le Hamas.
Echecs
Le dernier accord signé en octobre dernier, il y a à peine 10 mois, a échoué, à l’instar de toutes les tentatives précédentes sur la question de la transition sécuritaire. Les factions palestiniennes rivales ont d’ores et déjà annoncé qu’elles se rencontreraient de manière officielle au Caire samedi 4 août.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a de son côté annulé son séjour en Amérique latine pour suivre la situation. Une réunion du cabinet ministériel israélien sera consacrée ce dimanche à un éventuel accord avec le Hamas.